@Ganesa
« mais absolument pas aux hivers précédents ». Ah bon ? Regardez les chiffres ca chute systématiquement jusqu’ à -0.4 Mbj entre Novembre et Janvier sur les 10 dernières années, a part peut être 2 années avec stagnation
Nov 2017 – Jan 2018 : – 0.4mbj ; Nov 2016 – Jan 2017: -0.3 Mbj; Nov 2015 – Jan 2016: -0.2 Mbj
C’est assez flagrant, il y a toujours un petit pic en novembre avec ensuite un petit déclin ou une stagnation. C’est particulièrement vrai pour des plays comme Bakken, ou les opérations sont soumises à des hivers rudes. Je n’arrive pas a poster des liens mais vous pouvez googler « bakken shale oil winter shutdown » vous verrez les analyses production vs température sont assez intéressantes, avec par exemple une chute de 0.4 mbj sur le seul Permian début janvier 2018 …
Sur la production mondiale, c’est amusant vous repassez en chiffres annuels. Ca fait toujours au total + 5 mbj sur 2015-2019 (hors NGPL) donc pas de plateau comme vous le prétendez, avec la hausse du LTO qui remplace du conventionnel sur la période (importante baisse des importations US notamment), donc toujours so what, cette competition LTO – Conventionnel montrant bien en plus qu’ il y a bien trop de pétrole sur cette période qui s’ouvre avec une guerre des prix US – OPEP
« On retrouve le bon vieil argument des méchantes compagnies pétrolières qui bloquent le développement de produits/techniques pour flouer le consommateur.
Pas du tout…ce sont des faits et chiffres rapportés par les mêmes agences qu’ Auzanneau utilise (Rystad encore dans son dernier article visiblement). Et qu’il y ait encore d’importantes sources de production additionnelles à court terme (projets sanctionnés) et à long terme (non sanctionnés) apporte au contraire beaucoup au débat surtout avec un peak demand a l’ horizon
D’autant plus que la plupart des projections de déclin rapportées ici sont souvent faites sans investissement additionnel. Ce type de projections revenant un peu à enfoncer une porte ouverte, puisqu’on applique juste le déclin naturel des champs, ce qui est d’ailleurs faux même sans nouveau projet, puisque bon nombre de champs matures ne déclinent pas si rapidement avec de nombreux redéveloppements et autres techniques d’optimisation ou de récupération améliorée.
Sur le pic de la demande, c’est pourtant le scenario principal a une ou deux décennies près, des agences économiques / d’ énergie (Rystad, IHS, etc…) qui étudient le sujet. Les compagnies pétrolières publient des scenarios avec les mêmes conclusions. Et si elles étaient vraiment méchantes, elles ne se tireraient pas une telle balle dans le pied en les publiant !